La raison et le réel > La vérité

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Liste des sujets traités

 Ce qui est flagrant est-il vrai ?
 Les préjugés détournent-ils toujours du vrai ?
 Peut-on se délivrer de ses préjugés ?
 Comment passe-t-on de l’opinion à la connaissance ?
 Peut-on vraiment être convaincu sans être persuadé ?
 Dans quelle mesure la méthode peut elle servir de garant de la vérité ?
 L’objectivité implique-t-elle la neutralité ?
 Suffit-il, pour être philosophe, de rejeter les opinions ?
 N’y a-t-il aucune vérité dans le mensonge ?
 Peut-on dire que les hommes aiment tellement la vérité qu’ils voudraient que ce qu’ils aiment soit vrai ?
 S’en tenir aux faits, est-ce une garantie d’objectivité ?
 Faut-il croire la raison ?
 La science répond elle à un désir de la vérité ?
 Peut-on démontrer n'importe quoi ?
 L’opinion est-elle condamnable ?
 Qu’est-ce que la métaphysique ?
 Faut-il toujours se contredire ?

Commentaires disponibles

 Epictete, Manuel (extrait)
 Aristote, Métaphysique - le vrai
 Simone Weil, l'attente de dieu (extrait)
 Nietzsche, Le livre du philosophe (extrait)
 Bertrand Russell, Signification et vérité (extrait)
 Claude Bernard, l'Esprit scientifique (extrait)
 Bertrand Russell, Les problèmes de philosophie (extrait)
 Malebranche, De la Recherche de la verité, Xe Eclaircissement
 Leibniz, la démonstration

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Exemple de sujet : Ce qui est flagrant est-il vrai ?

Nous pouvons considérer le vrai comme ce qui est jugé exact par l’esprit, c’est-à-dire qu’une chose est vraie si elle apparaît conformément à l’idée que l’esprit s’en fait. La vérité est donc une forme d’adéquation entre l’expérience des choses et les idées de l’esprit. À cet égard, ce qui est flagrant, c’est-à-dire est évident, saute aux yeux ne correspond pas nécessairement à l’idée que l’esprit peut avoir. Nous ne choisissons pas ce qui s’impose à notre vue et ce que nous voyons peut nous sembler absurde par rapport à ce que nous pensons.

Néanmoins, ce que nous pensons est également très largement déterminé par la force de ce qui s’impose à nous. L’esprit ne pense, nous semble-t-il, que par rapport à ce qui s’impose à lui, c’est-à-dire aussi bien par ce que l’expérience sensible nous communique comme impressions que parce que nous ressentons et pensons de façon presque immédiate et involontaire.

Dès lors, le paradoxe de ce sujet tient au fait que ce qui est flagrant ne résulte pas d’un travail de l’esprit et semble par là douteux, alors même qu’il s’impose avec la force de l’évidence qui le donne pour vrai et i... [voir le corrigé complet]