Dans quelle mesure la conscience intime du temps nous permet-elle d’assigner un sens à notre existence ?

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L'analyse du professeur


Ce sujet interroge le rapport de l’homme au temps, c’est-à-dire pose la question de la façon dont l’homme peut interpréter le cours du temps qui passe et lui donner un sens subjectif, un sens qui lui correspond en tant que sujet. Dès lors, tout le problème de ce sujet sera celui de savoir si le temps est toujours quelque chose d’extérieur ou si le temps a une valeur subjective qui dépend de l’homme. Il ne faut donc pas problématiser sur la possibilité d’une conscience intime du temps mais sur ce que signifie cette conscience intime. Si l’homme ressent le temps en lui et dans son rapport aux choses, peut-on dire que le temps ne reste qu’une donnée objective qui s’impose à lui de façon supérieure et irréductible au point de ne pas permettre à l’homme de découvrir le sens de ce qu’il vit ? Ne peut-on, à l’inverse considérer que le temps est un moyen de pensée de l’homme, moyen par lequel il peut projeter son existence et la vivre sans être soumis à une immédiateté ? (...)